Les ordures ménagères (OM), également appelées déchets urbains incinérables, représentent la part non recyclable et non toxique des déchets produits...
Les ordures ménagères (OM), également appelées déchets urbains incinérables, représentent la part non recyclable et non toxique des déchets produits par les ménages plus petit que 60cm.
Déchet non reyclable, matière souillée, emballage et film plastique, pampers, mouchoir en papier, megot de cigarette (froid)
La collecte des OM est faite soit par la commune ou soit par un transporteur mandaté par la commune ou par le périmètre. Les points de collecte et les infrastructures varient en fonction des décisions politiques et des spécificités de chaque commune. Elle peut se faire au porte à porte en conteneurs à roulette, en écopoints avec des conteneurs enterrés ou encore en bennes à la déchetterie.
La mise en décharge est interdite depuis janvier 2000. Les ordures ménagères doivent donc être incinérées dans une des 30 usines de valorisation thermique des déchets (UVTD) de Suisse. Elles produisent de l'énergie thermique et électrique. Les résidus imbrûlés suivent différentes filières d'élimination.
Elles sont acheminées directement par train vers l'usine de valorisation thermique des déchets (UVTD) TRIDEL à Lausanne. Elles produisent de l'électricité et du chauffage pour un bon nombre de ménages lausannois. Pour en savoir plus sur le parcours des OM du périmètre, visionnez le film de présentation de l'usine TRIDEL.
Il s'agit de déchets urbains incinérables trop volumineux pour un sac à poubelle de 110 l ou dont les dimensions sont supérieures à 60 cm. et qui...
Il s'agit de déchets urbains incinérables trop volumineux pour un sac à poubelle de 110 l ou dont les dimensions sont supérieures à 60 cm. et qui nécessitent un broyage avant leur incinération, tels que matelas, moquettes, petit mobilier, ...
Ces déchets subissent le même traitement que les ordures ménagères. Après broyage pour diminuer leur taille, ils sont acheminés vers l'usine de valorisation thermique des déchets (UVTD) TRIDEL à Lausanne.
Le bois est utilisé pour fabriquer les meubles, comme matériau de construction ou encore de bricolage.
Le bois est utilisé pour fabriquer les meubles, comme matériau de construction ou encore de bricolage.
Planches, meubles, palettes
La collecte est faite par les communes. En général, des bennes de collecte spécifiques sont mis à disposition dans les déchetteries.
Tous les types de bois sont récupérés.
Le bois est souvent traité par divers agents chimiques. Certains ne permettent pas un recyclage, d'autres sont dangereux si incinérés. Cependant, lorsque le recyclage est possible, il permet une 2ème utilisation du bois, ce qui épargne nos forêts. Aujourd'hui, la majeure partie du bois collecté sur le périmètre de Valorsa est incinéré.
Le bois peut se recycler en palettes, en combustible, en papier ou encore en compost. Incinéré, la chaleur produite permet le chauffage des habitations alentours et la production d'électricité.
Également appelés déchets verts, végétaux ou compostables, les biodéchets sont des déchets organiques provenant de la cuisine (restes de repas,...
Également appelés déchets verts, végétaux ou compostables, les biodéchets sont des déchets organiques provenant de la cuisine (restes de repas, pelures) ou du jardin (branches, feuilles mortes, gazon).
Pelures, os, restes de repas, feuilles mortes, branches, gazon
Les biodéchets provenant de la cuisine ou du jardin sont généralement collectés séparément. Certaines communes collectent les biodéchets de cuisine en porte à porte ou en écopoints alors que d'autres les collectent à la déchetterie. Les déchets de jardin sont principalement collectés en déchetterie en tas ou directement en benne.
Avec l'introduction de la taxe au sac en 2013, la qualités des biodéchets a diminué. Beaucoup trop de plastique sont présents. La seule usine capable de trier les biodéchets est aujourd'hui celle d'Ecorecyclage SA à Lavigny.
Les déchets végétaux occupent toujours près d’un tiers de nos poubelles. Composés à 90% d’eau, ces déchets brûlent mal, mais sont valorisables selon deux techniques distinctes.
Le compostage est le traitement en présence d'oxygène et la méthanisation, le traitement en absence d'oxygène.
Ces deux modes de traitement permettent de remettre dans le cycle une partie de la matière organique prélevée par les activités humaines.
Les biodéchets collectés sur le périmètre destinés à la méthanisation sont acheminés principalement chez Ecorecyclage SA à Lavigny ou Axpo à Chavornay. Les biodéchets destinés au compostage sont acheminés dans une compostière régionale ou directement réutilisés en agriculture pour autant que la qualité soit bonne.
La ferraille regroupe tous les déchets métalliques, qu'ils soient ferreux (acier, fonte, etc.) ou non ferreux (cuivre, étain, zinc, aluminium,...
La ferraille regroupe tous les déchets métalliques, qu'ils soient ferreux (acier, fonte, etc.) ou non ferreux (cuivre, étain, zinc, aluminium, laiton, etc.). Cependant, l'aluminium et le fer blanc disposent d'une filière de recyclage particulière.
sommiers, jantes, casseroles, moteur, meubles, vélos
La collecte est faite par les communes. En général, une benne de
collecte spécifique est mise à disposition dans les déchetteries. Un autre flux provient des entreprises et est acheminé dans des centres de tri.
Tous les objets ménagers métalliques peuvent être triés et récupérés.
Pour qu'un objet soit considéré comme déchet encombrant métallique, il faut qu'il soit constitué d'une majorité de métal et d'une proportion moins importante de matériau tel que bois, plastique, …
Recycler permet de faire d’importantes économies d’énergie par rapport à la production primaire à partir de minerai. On économise jusqu'à 95% d’énergie dans la production de l’aluminium, 90% pour l’acier, 87% pour le cuivre, 60% pour le zinc et 50% pour le plomb.
La collecte de la ferraille permet de préserver les ressources naturelles en alimentant les fonderies et les aciéries en matières premières. En Suisse, il est important de récupérer les vieux métaux, afin de ne pas dépendre totalement des importations.
Elle est évacuée dans une entreprise régionale spécialisée, puis acheminée par train vers diverses fonderies européennes.
Pratiquée depuis plusieurs dizaines d'années, la collecte du papier et du carton usagé est une habitude pour la plupart des habitants de notre...
Pratiquée depuis plusieurs dizaines d'années, la collecte du papier et du carton usagé est une habitude pour la plupart des habitants de notre pays. Les Suisses sont de grands consommateurs de papier : en 2005, 1'243'816 tonnes de papier et carton (74.4 % de la consommation annuelle totale) ont été récupérées (167 kg/hab.) par les entreprises et les ménages de notre pays.
Journaux, Publicités, Magazines, Enveloppes (même avec fenêtre), cartons gris et cartons bruns, cartons à fruits, à légumes (non souillés), cartons ondulés, emballages en carton
Pratiquée depuis plusieurs dizaines d'années, la collecte du vieux papier et du carton est une habitude pour la plupart des habitants de notre pays. Selon sa destination, le papier est collecté séparément (pour les fabriques de papier) ou avec le carton (pour les fabriques de carton).
Le taux de collecte du vieux papier (< 70%) doit être maintenu ou si possible amélioré. L'introduction éventuelle d'une taxe d'élimination anticipée ne dispensera pas les communes d'améliorer régulièrement leur infrastructure de collecte pour maintenir les coûts au plus bas.
Sont collectés avec le papier, les journaux, magazines, illustrés, prospectus, les pages de livre sans la reliure (dos), le papier de bureau et de correspondance blanc ou recyclé, les enveloppes avec ou sans fenêtre, les annuaires téléphoniques.
Sont collectés avec le carton les enveloppes en carton et carton ondulé, les boîtes en carton et carton ondulé, le papier d'emballage, les cartons à oeufs, les cartons pour fruits et légumes.
Par contre, les papiers et cartons souillés de nourriture ou de produits de ménage, les cartons de lessive, le papier de ménage (mouchoirs, serviettes, nappes, essuie-tout, couches-culottes, etc.), les papiers autocollants, plastifiés ou métallisés, les cabas de supermarché sont à mettre à la poubelle.
Il faut 20 fois plus d’arbres, 100 fois plus d'eau et 3 fois plus d’énergie pour fabriquer la même quantité de papier neuf que de papier 100% recyclé. En Suisse, la production de papier journal intègre plus de 70% de vieux papier. Le carton contient entre 80 et 100% de papier et carton recyclé.
Une fibre de papier peut être recyclée plusieurs fois. Cependant, le recyclage répété des fibres entraîne une baisse de la qualité du papier. En moyenne, le même papier peut être recyclé 4 à 6 fois.
Le papier et le carton collectés dans les communes du périmètre VALORSA sont acheminés soit:
Seul le verre d'emballage (bouteilles ou bocaux) est collecté. Les matières premières destinées à la fabrication du verre sont principalement le...
Seul le verre d'emballage (bouteilles ou bocaux) est collecté. Les matières premières destinées à la fabrication du verre sont principalement le sable de quartz (silice env. 70%), la soude et le calcaire. En Suisse, le verre neuf est fabriqué en majeure partie à partir de verre usagé, qui peut être refondu presque indéfiniment. La quantité de verre collectée en Suisse s'est accrue de 2,9% pour atteindre plus de 300'000 tonnes.
On ne collecte que le verre d'emballage (bouteilles de boissons, bocaux à sauces, à confitures et à conserves) auquel il faut enlever tous les corps étrangers :
Le nettoyage n'est pas nécessaire, mais conseillé pour éviter les odeurs.
Triez par couleur là où c'est possible !
Même si la silice (sable de quartz) est un élément très courant dans la croûte terrestre, l'utilisation de verre recyclé dans la fabrication permet d'économiser 25% d'énergie par rapport à la fabrication avec des matières neuves.
Le verre usagé collecté est utilisé en Suisse ou exporté. 34% servent à produire de nouvelles bouteilles dans les verreries suisses, 39% sont exportés vers des verreries étrangères et les 27% restants sont utilisés dans la fabrication de sable de verre ou de matériaux d'isolation, utilisé dans le génie civil.
Certaines communes du périmètre sont équipées de bennes et containers permettant le tri du verre par couleur. Une fois pleine, ces bennes sont vidées sur le site de VALORSA, puis, en fonction du marché, le verre est rechargé dans des camions pour être acheminé principalement vers la verrerie de St-Prex.
On ne collecte et recycle que les bouteilles ayant contenu des boissons. Les récipients ayant contenu de l'huile, du vinaigre, du lait ou des...
On ne collecte et recycle que les bouteilles ayant contenu des boissons. Les récipients ayant contenu de l'huile, du vinaigre, du lait ou des produits cosmétiques doivent être mis à la poubelle. Le PET (polyéthylène téréphtalate) est produit uniquement à base de pétrole ou de gaz naturel. Il faut environ 1.9 kilo de pétrole brut pour obtenir 1 kilo de PET. La matière première recyclée possède les mêmes propriétés que la matière première neuve; qui plus est, en utilisant du PET recyclé, on peut économiser 60 % de l’énergie nécessaire à la production de PET neuf
Les bouteilles doivent être déposées dans les conteneurs bleus et jaunes destinés uniquement à la collecte du PET. Elles doivent être compressées et munies de leur bouchon. Les bouteilles en PET ayant contenu du shampooing, des produits d'entretien, du lait, de l'huile ou du vinaigre sont à éliminer avec les ordures ménagères.
Il existe en Suisse plus de 21'000 points de ramassage, dans les commerces, les restaurants, les bureaux ou sur les installations de loisirs.
Depuis 1997, des bouteilles à boissons sont produites en Suisse avec du PET recyclé. Elles se composent de trois couches, car, jusqu’à récemment, le PET recyclé ne devait pas entrer en contact direct avec les aliments. Avec cette technologie, 25 à 40 % de PET recyclé pouvait intervenir dans la production de nouvelles bouteilles. Pour les couches interne et externe, on devait recourir à du PET nouveau
En 2000, l’Office fédéral de la Santé a octroyé à la nouvelle usine de recyclage de Frauenfeld l’autorisation du contact direct entre le PET recyclé et les produits alimentaires. Il est maintenant possible de fabriquer des bouteilles à boissons à une seule couche en PET recyclé. La Suisse est ainsi parmi les premiers pays d’Europe produisant des bouteilles à boissons en PET à une couche avec 100 % de PET recyclé. (Source Pet-Recycling)
Ces bouteilles sont ainsi réutilisées de 20 à 25 fois avant d'être réduites en granulés.
Comparé aux autres matières plastiques, le PET possède l’avantage de pouvoir être réutilisé et transformé en des produits de haute valeur : il ne subit donc pas ce qu’on appelle un « downcycling ».
Une fois compressées sous forme de balles, les bouteilles en PET sont acheminées vers une usine de recyclage où elles sont transformées en produits utilisés pour la fabrication d’autres produits tels que textiles (laine polaire), gobelets de yaourts, etc...
Sont considérés comme Flaconnages (corps creux), toutes les bouteilles ou tubes en plastiques avec bouchon et sans classe de toxicité. Flacons...
Sont considérés comme Flaconnages (corps creux), toutes les bouteilles ou tubes en plastiques avec bouchon et sans classe de toxicité. Flacons alimentaires (bouteille de lait, d'huile, de miel, flacons de mayonnaise, de sauce tomate), flacons de produits d'hygiène (lessive, gel douche,...) et flacons de produits d'entretien ménagers (détergent pour sols, vitres, WC,...) sans étiquette de toxicité. Quels sont les bons gestes? 1) EVITEZ! La meilleure façon de traiter ses flaconnages est de ne pas en produire! Réfléchissez avant d'acheter! Vous pouvez acheter des recharges, utiliser du savon en bloc ou acheter en vrac. 2) Pensez à ramener vos flaconnages dans les commerces! La plupart des commerces proposent la reprise "gratuite" des flaconnages. C'est le moyen le plus économique pour la Commune et pour vous 3) Les bouteilles à boisson en PET doivent impérativement être collectées séparément! La filière du PET est très efficace. 81% du PET à boisson produit en Suisse est recyclé et permet de produire de nouvelles bouteilles. Cela réduit les impacts sur l'environnement.
1) Uniquement des flacons avec bouchons en plastique. Les autres plastiques (barquettes, films,...) ne sont pas de la même famille et contiennent d'autres additifs. Ils sont chimiquement différents et doivent être revalorisés thermiquement.
2) Uniquement des flacons en plastique sans classe de toxicité: Pour des raisons de sécurité, les flacons ayant contenu des produits toxiques doivent toujours être éliminés avec les déchets spéciaux en déchetterie. Ces produits toxiques rendent le recyclage impossible et les mélanges peuvent provoquer des incendies ou polluer les eaux.
3) Les flacons doivent être vides, mais pas besoin de les nettoyer! Le contenu ne se recycle pas.
4) Afin de limiter les transports et donc les coûts, il est important d'écraser les flacons et de remettre le bouchon.
Afin de pouvoir recycler les flaconnages en tant que matière, ils devront êtres trié par couleurs et par type de plastique. Un grand pourcentage des flaconnages est néanmoins en PEHD. Ils seront ensuite lavés avant d'être granulés.
La matière première secondaire obtenue servira à réintroduire les chaînes de production. La qualité est souvent inférieure par rapport aux résines vierges. Un certain pourcentage de matière recyclée est souvent mélangé avec de la matière pure. Les principales utilisations sont pour la production de tuyaux d'irrigation ou de mobilier de jardin.
Sont récupérés avec l'aluminium, les canettes pour boissons, les barquettes d'aliments pour animaux domestiques, les tubes et tout autre emballage...
Sont récupérés avec l'aluminium, les canettes pour boissons, les barquettes d'aliments pour animaux domestiques, les tubes et tout autre emballage muni du logo "alu". L'aluminium est le troisième élément le plus fréquent dans la croûte terrestre, après l'oxygène et le silicium. Il n'est jamais présent à l'état pur, mais toujours combiné avec d'autres éléments, sous forme de minerai. C'est principalement de la bauxite que l'on extrait l'aluminium métallique. Il faut quatre tonnes de bauxite pour obtenir une tonne d'alu. Ce processus nécessite beaucoup d'énergie.
Plus de 6'500 presse-boîtes et des milliers de conteneurs sont disponibles en Suisse.
Avec l'aluminium, sont récupérés les canettes pour boissons, les barquettes d'aliments pour animaux domestiques, les tubes et tout autre emballage muni du logo "alu".
Les emballages composites tels que sachets alu et plastique, alu et papier, alu et carton doivent être jetés à la poubelle !
L'aluminium est parfois collecté dans le même conteneur que le fer-blanc, car la séparation mécanique est simple grâce aux différences de propriétés magnétiques entre ces deux matériaux.
L'aluminium se recycle indéfiniment, ce qui permet d'économiser des matières premières et près de 95% de l'énergie nécessaire pour obtenir de l'aluminium neuf.
En Suisse, neuf centres de récupération s'occupent de trier l'alu du fer-blanc et des corps étrangers avant de l'acheminer vers les usines de recyclage à l'étranger (D, I, GB).
Avec l'aluminium refondu on peut fabriquer de nouveaux emballages, mais aussi une multitude d'autres produits dans la construction, l'industrie et les transports.
Il est acheminé chez une entreprise régionale qui prend en charge son recyclage.
On entend par fer blanc les boîtes de conserve et les emballages en tôle d’acier portant le sigle "tôle d’acier recyclable". Le fer-blanc est...
On entend par fer blanc les boîtes de conserve et les emballages en tôle d’acier portant le sigle "tôle d’acier recyclable". Le fer-blanc est principalement utilisé pour la fabrication des boîtes de conserve. Il se compose d'acier (fer) et d'étain. La couche d'étain protège la boîte contre la corrosion. Les consommatrices et consommateurs suisses ont porté le taux de récupération des boîtes en tôle d'acier à 75% en 2002 - le meilleur résultat jamais obtenu dans le recyclage de ce type de boîtes en Suisse.
La collecte est le fait des communes. Des conteneurs de collecte spécifiques sont généralement à disposition dans les déchetteries. Parfois le fer blanc est collecté avec la ferraille ou avec l'alu. Les deux matières sont ensuite séparées par le récupérateur.
Sont récupérés, les boîtes de conserve en fer blanc ainsi que tous les emballages qui portent le sigle "tôle d’acier recyclable": emballages divers et couvercles de bocaux. Idéalement, ces boîtes devraient être débarrassées de leurs étiquettes et rincées.
Le recyclage permet de réduire de 30% la pollution atmosphérique et de 60% la consommation d'énergie. La consommation d'eau est elle légèrement plus élevée.
En Suisse, 9 centres de récupération s'occupent de trier le fer blanc de l'alu et des corps étrangers avant de l'acheminer vers les usines de recyclage à l'étranger (D, I, GB).
L'acier servira à fabriquer de nouveaux emballages, ou des objets comme des clous, vis, ou tuyaux. L'étain récupéré peut aussi être réutilisé pour de nouveaux emballages en fer blanc ou comme fondant dans la soudure.
Comme l'aluminium, le fer blanc collecté est acheminé vers une entreprise régionale, trié puis acheminé vers une usine de recyclage.
Les déchets spéciaux ménagers (DSM) sont des déchets détenus par les particuliers et provenant de produits, acquis dans le commerce de détail, dont...
Les déchets spéciaux ménagers (DSM) sont des déchets détenus par les particuliers et provenant de produits, acquis dans le commerce de détail, dont les caractéristiques physiques, chimiques et biologiques peuvent porter préjudice à l'environnement. Ils requièrent des filières de collecte et traitement spéciales.
Les catégories de déchets spéciaux ménagers (DSM) sont :
Tous ces déchets peuvent être ramenés au point d'achat : la priorité est au retour chez le fournisseur !
Les DSM sont en principe repris dans les déchetteries communales, s'il existe un local surveillé et tenu sous clé. En tous les cas, ils peuvent être amenés aux centres de collecte régionaux.
Seules les quantités provenant des ménages sont acceptées gratuitement, dans leur emballage d'origine fermé. Il ne faut jamais mélanger les produits.
Les flacons et bouteilles non étiquetés ou mal refermés ainsi que les mélanges de produits ne sont pas repris.
Avec les déchets de peintures, vernis, encres, colles et autres déchets spéciaux organiques, on fabrique un combustible de substitution pour les cimenteries, en les mélangeant à de la sciure de coupe. Le pouvoir calorifique de ce produit est d’environ la moitié de celui du charbon. Tout en économisant des matières premières fossiles, la minéralisation totale de ce combustible est assurée par l’incinération à 2000°C.
Valorsa collecte les DSM dans les Communes. Il sont triés manuellement à Penthaz (séparation des peintures à base aqueuse) puis ils sont acheminés chez CRIDEC à Eclépens pour une destruction conforme à la législation et aux filières spécifiques. Vous trouvez les bulletins de transport sur notre site internet ici.
Les piles et les accumulateurs rechargeables sont extrêmement polluants, car ils sont constitués de métaux lourds (mercure, cadmium, zinc, plomb,...
Les piles et les accumulateurs rechargeables sont extrêmement polluants, car ils sont constitués de métaux lourds (mercure, cadmium, zinc, plomb, etc.). En moyenne, deux tiers des piles et des accumulateurs vendus en Suisse prennent le chemin de l'usine de recyclage. Les piles "vertes", bien qu’elles contiennent moins de métaux lourds, restent polluantes. Il faut donc les récupérer avec les autres piles.
Les commerces sont tenus de récupérer gratuitement les piles et batteries. La plupart des déchetteries communales les acceptent également.
De nombreux objets (jouets, gadgets) contiennent des piles cachées. Pensez-y avant de vous en débarasser !
Les piles ne doivent jamais être jetées dans une poubelle car les substances qu'elles contiennent polluent les sous-produits de l’usine d’incinération et représentent un danger pour l'environnement.
Les piles usagées collectées en Suisse sont reprises par l'Usine Batrec (Wimmis, BE). Les accumulateurs au nickel-cadmium sont séparés des piles au plomb et recyclés séparément. L'amas restant est chauffé à 750°Cà l'abri de l'oxygène (pyrolyse) et dissocié en ses divers composants par un procédé très complexe.
A partir d'une tonne de piles on obtient :
Les piles rechargeables et les accumulateurs peuvent être réutilisés plus de 1000 fois.
Les appareils électriques usagés ne doivent pas être jetés avec les ordures ménagères, ni avec les déchets encombrants. Leurs composants toxiques...
Les appareils électriques usagés ne doivent pas être jetés avec les ordures ménagères, ni avec les déchets encombrants. Leurs composants toxiques sont traités d’une manière respectueuse de l’environnement et les matières recyclables valorisées. Ces appareils contiennent, outre des métaux lourds et des matériaux nocifs pour l'environnement, des matières valorisables telles que du fer et des métaux précieux.
Les commerces sont tenus de reprendre gratuitement les appareils du même type que ceux qu'ils proposent, quels que soient la marque, le lieu et la date d'achat, et même sans nouvel achat. Les particuliers peuvent également déposer gratuitement leurs appareils hors d'usage dans les centres de collecte agréés ou les déchetterie communales.
Sont considérés comme appareils électroménagers les aspirateurs, machines à coudre, machines à café, cuisinières, appareils frigorifiques, congélateurs, fours, lave-linge, lave-vaisselle, cafetières, grille-pain, fers à repasser, etc.
Les appareils remis aux commerces ou aux centres de collecte sont acheminés vers des entreprises de récupération agréées.
Lors du tri d'entrée on sépare les appareils qui devront être démontés à la main pour en extraire les éléments toxiques. Les autres subissent un traitement mécanique. Les métaux ainsi obtenus sont réintroduits dans le cycle des matériaux. Les déchets de plastique subissent un traitement thermique en usine d'incinération, avec valorisation de l'énergie.
Les appareils électroniques usagés ne doivent pas être jetés avec les ordures ménagères, ni avec les déchets encombrants. Leurs composants toxiques...
Les appareils électroniques usagés ne doivent pas être jetés avec les ordures ménagères, ni avec les déchets encombrants. Leurs composants toxiques sont traités d’une manière respectueuse de l’environnement et les matières recyclables valorisées. Ces appareils contiennent, outre des métaux lourds et des matériaux nocifs pour l'environnement, des matières valorisables telles que du fer et des métaux précieux.
Les commerces sont tenus de reprendre gratuitement les appareils du même type que ceux qu'ils proposent, quels que soient la marque, le lieu et la date d'achat, même sans nouvel achat. Les particuliers peuvent également déposer gratuitement leurs appareils hors d'usage aux centres de collectes agréés.
Sont considérés comme appareils électroniques de bureau et de communication les téléphones mobiles, ordinateurs, écrans, claviers, modems, scanners, imprimantes, plotters, bandes, caisses enregistreuses, appareils téléphoniques, photocopieuses, fax, etc. Sont considérés comme appareils électroniques de loisirs les téléviseurs, radios, chaînes stéréos, haut-parleurs, magnétoscopes, caméscopes, projecteurs, appareils photos analogiques et digitaux, lecteurs CD et DVD, baladeurs, jeux électroniques, etc.
Les appareils remis aux commerces ou aux centres de collecte sont amenés vers des entreprises de récupération agréées.
Lors du tri d'entrée on sépare les appareils qui devront être démontés à la main pour en extraire les éléments toxiques. Les autres subissent un traitement mécanique. Les métaux obtenus sont réintroduits dans le cycle des matériaux.
Le centre d'équarrissage de VALORSA traite les déchets carnés d'une importante zone d'apport. Le centre d'équarrissage du site a été réfectionné en...
Le centre d'équarrissage de VALORSA traite les déchets carnés d'une importante zone d'apport. Le centre d'équarrissage du site a été réfectionné en 2018. Il a pour but la collecte des sous-produits animaux conformément aux législations fédérales et cantonales sur les épizooties et de l'ordonnance concernant l'élimination des sous-produits animaux (OSPA) du 25 mai 2011. Les animaux de compagnie morts ainsi que ceux issus de l'élevage et des accidents routiers (gibier) y sont traités avant d'être incinérés dans une entreprise spécialisée. Les restes de boucheries et de poissonneries y subissent le même sort. Toutes ces manipulations sont accompagnées de normes d'hygiène élevées dans des locaux régulièrement désinfectés et refroidis afin de ne pas transmettre de germes. Des locaux adéquats permettent également aux vétérinaires d'y effectuer des autopsies.
Les boues de STEP ne peuvent plus être utilisées comme engrais dans l'agriculture. Elles doivent être impérativement incinérées dans des...
Les boues de STEP ne peuvent plus être utilisées comme engrais dans l'agriculture. Elles doivent être impérativement incinérées dans des installations spécifiques. L'Ordonnance fédérale sur la réduction des risques liés aux produits chimiques a interdit la remise des boues d'épuration comme engrais à partir du 1er octobre 2006. Actuellement, la totalité de ces boues doit être incinérée. Dans le cadre de la mise en application du plan cantonal de gestion des déchets, VALORSA a été mandatée pour planifier et gérer les transports des boues issues des STEP du périmètre vers les fours d'incinération adéquats. La majeure partie des boues sont acheminées sur le site de Vidy à Lausanne. Leur incinération permet d'alimenter en énergie le réseau local de chauffage à distance.
Pneu de voiture janté ou déjanté, pneu de scooter, toutes les sortes de pneus
Les pneus doivent être ramenés aux points de vente. Ainsi, les points de collecte sont les garages et certaines entreprises de récupération comme VALORSA. Les communes ne sont pas concernées par la collecte des pneus ni tenue de les collecter. Certaines pourtant offrent ce service supplémentaire aux citoyens. Les coûts d'élimination sont alors reportés sur la taxe forfaitaire. Les pneus avec ou sans jantes sont triés. Les petites chambres à air ou les petits pneus comme ceux de vélo peuvent être éliminés avec les ordure ménagères.
Certains pneus encore en état de rouler sont revêtus d'une nouvelle surface de roulement (rechapage) ou exportés vers des pays où la législation est moins sévère. La plupart du temps, les jantes sont séparées des pneus et soit destinées la revente ou l'exportation, soit revalorisée avec les métaux. Les pneus ne pouvant faire l'objet d'une revalorisation directe sont déchiquetés et utilisés comme combustible en cimenterie.
Les pneus collectés chez VALORSA sont reprit par une entreprise spécialisée et sont majoritairement exportés vers des pays où la législation est moins sévère. Une partie sont brulés chez Holcim à Eclépens.